Comment sont imposés les locations saisonnières ?

Vous êtes propriétaire d'un bien immobilier que vous souhaitez mettre en location saisonnière. En matière de fiscalité, la location saisonnière est soumise au même régime que la location meublée. Les propriétaires ont le choix entre deux régimes d'imposition, à savoir le régime réel ou le régime forfaitaire.

Mise en location saisonnière d'un bien immobilier !

À partir du moment où un propriétaire loue un bien immobilier de manière saisonnière, qu'il s'agisse d'une résidence secondaire, d'un étage de sa résidence principale..., il est tenu de déclarer à l'administration fiscale les loyers et charges perçus. Pour tout savoir sur le régime fiscal de la location saisonnière, vous pouvez consulter le site de référence de l'immobilier destinationimmo.com. Les revenus perçus dans le cadre d'une location saisonnière sont imposables et soumis à la CSG et aux autres prélèvements sociaux. Les loyers que le propriétaire touche doivent être déclarés dans la rubrique BIC, Bénéfices Industriels et Commerciaux. Il aura le choix entre le régime forfaitaire et le régime réel. Il est possible de bénéficier d'une exonération fiscale si les deux conditions suivantes sont remplies. Le propriétaire qui loue une ou plusieurs chambres d'hôtes meublées et fournit le petit déjeuner et le linge de maison à ses hôtes. Deuxième condition : la somme totale des loyers perçus annuellement ne dépasse pas 760 euros.

Bénéficier d’une exonération !

Un propriétaire qui loue une location saisonnière de type classique, c'est-à-dire qui n'entre pas dans la catégorie des gîtes ruraux classés ou des meublés de tourisme classés ou des chambres d'hôtes, peut bénéficier automatiquement et sans aucune formalité du régime forfaitaire si ses revenus n'excèdent pas 72 000 euros par an. Il peut également profiter d'un abattement forfaitaire de 50%, ce qui signifie que seuls 50% des loyers et charges sont inclus dans le calcul de ses revenus de l'année.

Statut fiscal des locations saisonnières !

Dans la plupart des cas, les propriétaires de locations saisonnières optent pour le statut de la micro entreprise qui est soumise à la réglementation des bénéfices industriels et commerciaux connue sous l'acronyme BIC. Toutefois, il est possible de se tourner vers une déclaration de revenus réels. Dans ce cas, les loyers perçus ne seront pas considérés comme des revenus fonciers. Par ailleurs, pour louer de manière saisonnière, le propriétaire doit également se soumettre à une série de démarches administratives qui varient selon les communes. Il est facile de déterminer le montant de l'impôt qui sera payé car les revenus de la location saisonnière sont réduits d'une déduction de 50 % à laquelle s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.

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