Loi Alur : quels impacts sur la location saisonnière ?

Publié le : 03 mars 20223 mins de lecture

La loi Alur fait référence notamment à l’accès au logement et à l’urbanisme rénové. Mis en vigueur depuis le 24 mars 2014, ce dispositif a des répercussions sur le secteur immobilier en général. Toutefois, la location saisonnière figure parmi les catégories les plus touchées. Les impacts se déclinent en avantages et en inconvénients selon le cas. Voici un zoom sur les conséquences de la loi Alur sur la location saisonnière.

Une autorisation pour la location

La location saisonnière devient de plus en plus courante pour les propriétaires. Le principe est d’autant plus aisé. Au moment de l’absence, rien ne peut vous empêcher d’opter pour une location temporaire. La loi Alur vient tout de même réglementer ce secteur. Ce dispositif exige une qualité pour les logements mis en location. Il faut obtenir une autorisation de nouveaux usages. En effet, vous entrez dans une utilisation commerciale. Cependant, comme il s’agit d’une offre saisonnière, un délai maximal est à respecter. D’une manière générale, il correspond à huit mois de mise en location.  

Un encadrement sur les loyers

Avec la loi Alur, fini les mises en locations illégales d’un immobilier. Des étudiants, des jeunes actifs même des seniors sont tentés d’opter pour toute opportunité de location. Toutefois, le confort et le bien-être de ceux-ci ne sont pas considérés. Il y a la lutte contre la précarité des logements. Par ailleurs, la loi Alur protège les locataires des expulsions fortuites. Évidemment, il existe des zones plus concernées par le dispositif que d’autres. De surcroît, le secteur privilégie d’un encadrement du montant de loyer. Néanmoins, des facteurs tels que l’âge de la construction, la localisation géographique, le nombre de pièces, etc. viennent interférer dans la fixation de ce plafonnement.

Des contraintes à respecter

La loi Alur offre beaucoup plus d’avantages aux locataires qu’aux bailleurs. Effectivement, les propriétaires se doivent de respecter des normes pour pouvoir mettre en location leurs biens immobiliers. Ils sont désormais contraints d’améliorer, par exemple, la rénovation énergétique. Par la même occasion, le tarif du loyer est fixé pour les particuliers. La loi Alur se réfère également à une meilleure gestion de l’offre et de la demande. D’ailleurs, il est du devoir du bailleur de proposer des équipements pour l’accès à la technologie. Pour faire simple, vous aurez à mettre à disposition de vos locataires un logement décent selon la loi Alur. En contrepartie, vous profitez du système de garantie universelle des loyers.

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